1. |
Arbres morts
05:02
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Des arbres morts
Déambulent dans la nuit blanche
Les yeux comme des grands trous noirs
Comme deux longs corridors
Déracinés
Sculptés par l’égocentrisme
Divisés mais identiques
Dans un décor dystopique
Je ne crois plus à rien du tout
Non je ne crois plus à rien du tout
Autodestruction inhumanitaire
Dans le confort d’une immense cage de verre
Je ne crois plus à rien du tout
Non je ne crois plus à rien du tout
On se maquille
Jusqu’à s’en défigurer
L’égo gonflé d’illusions
Le corps souillé de perfection
Je ne crois plus à rien du tout
Non je ne crois plus à rien du tout
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2. |
Les artifices
04:05
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Les yeux comme des somnifères
Tous les malades imaginaires
Qui se noient dans leur café
Dans l’ivresse de la nuit blanche
Dans la fièvre hallucinante
On se poudre déshabillés
Schizophrénie collective
Le miroir à la dérive
Oh la nuit notre héroïne
Monotone inexistence
Une infection virulente
Qui s’incruste entre nos tempes
Qui s’incruste entre nos tempes
On se saoule aux artifices
Sans le feu, sans la magie
On se saoule aux artifices
Sans le feu, sans la magie
Les yeux comme des somnifères
Tous les malades imaginaires
Qui se noient dans leur café
La tête gelée, le corps brulant
Des pilules entre les dents
On s’accroche dans le vide
La tête gelée, le corps brulant,
Des tumeurs entre les dents
Et on meurt au fil du temps, et on meurt au fil du temps
On se saoule aux artifices
Sans le feu, sans la magie
On se saoule aux artifices
Sans le feu, sans la magie
Et si on partait loin
Loin du vide qui nous tient
Loin des bombes et de la mort
Et si on partait loin
Des nuages dans les mains
La folie nous rend fous
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3. |
[Interlude I]
00:44
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4. |
Reflets
04:04
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Je m’imagine
Flottant apaisé
Je me consume
Évaporé et consommé
Miroir, ton reflet est glacé et éternel
Je me dégage
Transparent silence
Je m’imagine
Omniprésente inexistence
Miroir, ton reflet est glacé et éternel
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5. |
[Interlude II]
00:45
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6. |
La comète
04:30
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J’ai les oreilles qui silent
Au bruit de tes je t’aime
J’ai les paupières qui oscillent
Sous les éclats de neige
Qui épousent nos lèvres
Le silence parle d’amour
Quand nos regards s’enlacent
Les jeux de lumière sur nos joues
Des soleils qui s’embrassent
Les yeux remplis de larmes
J’ai peur de nous faire sauter
Du pont dans les nuages
Toutes les bombes déguisées
Explosent dans ma tête
C’est la mort qui nous guette
Tes yeux comme des comètes
Qui filent dans ma tête
Tes yeux comme des comètes
Qui filent dans ma tête
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Cosmophone Montreal, Québec
Groupe de musique francophone rock/électronique dans une poésie éclatée.
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